• L'Echo Républicain du 19 octobre 2013

    Eure-et-Loir > Pays Dunois > Chateaudun 19/10/13 - 16h30

    Fabien Verdier élu candidat du Parti socialiste pour les élections municipales des 23 et 30 mars 2014

    Lu 1995 fois


    Fabien Verdier, le candidat PS, veut s’inscrire dans la durée. - Photo : Philippe Provôt.

    Fabien Verdier, le candidat PS, veut s’inscrire dans la durée. - Photo : Philippe Provôt.

    À 32 ans, Fabien Verdier brigue la mairie de Châteaudun, avec le Parti socialiste. Il veut apporter un regard neuf sur la ville.

    Calme et déterminé, Fabien Verdier, 32 ans, a été élu, le jeudi 10 octobre, "premier des socialistes" par les militants PS de Châteaudun. Avec 83 % des voix face à Jean Bourdeau, 25 ans. Il aura pour mission de mener son parti dans la bataille des municipales face à quatre autres listes déjà déclarées.

    Vous êtes originaire de Montélimar, vous travaillez à Paris. Comment expliquez-vous votre arrivée à Châteaudun ? Elle est le fruit de ma rencontre avec François Millien, le secrétaire de la section. Nous nous sommes vus il y a quelques mois et mon goût pour la politique a fait le reste. Ensuite, le choix de se lancer dans la campagne a été long à maturer. J'aime beaucoup mon métier de conseiller au ministère. C'est un parcours très enrichissant. Mais, depuis quelque temps, je ressentais le besoin de m'investir de l'autre côté.

    Vous n'avez aucune attache à Châteaudun. Cette ville n'est-elle pas un choix par défaut ? Au contraire, c'est un premier choix. J'ai grandi en Ardèche, près d'Aubenas, une ville à taille humaine, assez semblable à Châteaudun. J'ai étudié les dossiers, j'ai rencontré les acteurs économiques. Ici, il y a des sujets très intéressants, comme le déclin industriel de la commune. Il manque du dynamisme économique. Mais au fil de mes rencontres, je pense que cette ville a un potentiel.

    « L'important n'est pas d'où l'on vient mais la dynamique que l'on veut créer »

    Comment réagissez-vous lorsqu'on vous dit que vous êtes un parachuté ? Un parachutage c'est lorsque la direction nationale du PS impose, au niveau local, une personne. Ce n'est pas le cas. J'ai rencontré François Millien sans lien avec les instances nationales. Mais il y a aussi pas mal de Dunois qui sont des accourus. Par exemple, à Grenoble, 20 % des habitants seulement sont du cru. Je ne vais pas dire que c'est un atout, mais l'important ce n'est pas d'où l'on vient mais la dynamique que l'on veut créer. Je pense aussi que porter un regard neuf peut-être indispensable.

    Justement, quels sont vos projets si vous êtes élu en mars 2014 ? Je veux redonner un nouveau souffle à la ville. Des projections faites en 1978 estimaient qu'en 2030, il y aurait 40.000 habitants. Il y a en actuellement 13.500. Est-ce qu'aujourd'hui Châteaudun est suffisamment active pour attirer des entreprises ? Non ! Alain Venot et Didier Huguet n'ont rien fait dans ce sens.

    Vous les mettez tous les deux sur le même plan ? Oui.

    Quels seront les axes principaux de votre campagne ? Nous avons retenu trois thèmes principaux : l'emploi, le lien social et la stabilité fiscale. La taxe foncière est élevée et la Ville est très fortement endettée. Alors, c'est clair, on ne pourra pas faire dix grands projets dans la mandature.

     

    Cent suppressions de postes à la base aérienne ont été annoncées. Quelles solutions préconisez-vous pour assurer sa pérennité ? Un choix a été fait pour la base, il est difficile de revenir en arrière. C'était il y a un an qu'il fallait agir.

    Où en êtes-vous de la constitution de votre liste ? La priorité est d'abord le projet. Il y a une quarantaine de personnes, réparties en cinq commissions (économie, urbanisme, social, culturel et finances) qui se réunissent régulièrement. Les choses se mettent en place. Nous avons effectué le choix d'une liste ouverte, notamment à la société civile. Nous allons à la rencontre des forces vives dunoises afin de se nourrir de leur expérience. Nous faisons du porte-à-porte.

    Jean Bourdeau, votre adversaire, ne s'engagera pas à vos côtés. Une réaction ? Je dirais juste que cela correspond au personnage. Mais il a sa place sur la liste. Moi, j'avais annoncé, avant le vote, qu'en cas de défaite, je l'aurais soutenu.

    Vous allez partir sans le PC, qui mènera sa propre campagne. N'est ce pas un risque de diviser les voix ? En politique, on prend nécessairement des risques, mais c'est ce qui est intéressant.

    Si vous êtes élu, resterez-vous en poste au cabinet de la ministre déléguée aux Personnes âgées ? Il faudra choisir au moment venu. Tout cela doit être réfléchi et précisé. Une chose est sûre, je ne vais pas rester toute ma vie à Paris.

    En cas de défaite, continuerez-vous à vous investir à Châteaudun ? Je m'inscris dans la durée. En cas de défaite, je resterai militant à Châteaudun.

    Claire Béguin et Philippe Provôt

    pour lire l'article sur le site de l'Echo


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :